Pendant que les athlètes suisses se battaient avec succès pour les médailles à Sarajevo, les arbitres suisses étaient également en action. Comme chacun sait, de telles missions ne sont pas une sinécure et exigent une grande connaissance de la compétition, de la concentration et des réactions ainsi que de l'expérience. A l'instar du parcours de l'athlète, le chemin vers le sommet est semé de défis.

Pour Manuela et Raphaël, arbitrer des combats est une grande passion. Il s'agit de s'améliorer constamment et d'atteindre un niveau élevé afin de pouvoir participer aux plus grands championnats. «Nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes à chaque tournoi et nous améliorer à chaque engagement», expliquent les deux arbitres motivés. Les objectifs pour cette année sont clairs : «Notre objectif est d'obtenir des convocations pour les championnats d'Europe des moins de 18 ans / moins de 21 ans / moins de 23 ans ou de l'élite».

Ce n'est pas chose aisée, car la «concurrence», comme ils le racontent, s'est clairement fait sentir à Sarajevo. «Le tournoi était exigeant. Au niveau de l'European Open, on rencontre beaucoup d'arbitres qui suivent des combats de bon, voire de très bon niveau. On a pu en observer certain·e·s qui étaient également présent·e·s au Grand Prix de Lisbonne et au Grand Slam de Paris. Une certaine concurrence était perceptible».

Mais finalement, on grandit et on évolue grâce à cette compétition. C'est là tout l'intérêt. «C'était très instructif pour nous et nous nous sommes enrichi·e·s de nombreuses expériences. Nous nous réjouissons déjà des prochains engagements», concluent Manuela et Raphaël. «Et bien sûr d'autant plus si le cadre national suisse est de la partie» - dans cette optique : Hop Suisse !