Les temps inhabituels exigent des mesures exceptionnelles. Selon les principes d’action de notre sport, les meilleures solutions possibles et les évolutions positives doivent toujours émerger. Ceci étant dit, la formation de la FSJ a organisé un module de formation continue reconnu qui a pu avoir lieu – en suivant les contraintes imposées par la pandémie – devant les propres écrans.

« Les réunions physiques ne sont actuellement pas une option et J+S ne donne plus d’homologation pour l’année 2021 sans avoir suivi un module de formation. 2020 était une exception. Nous devions réagir. », explique le responsable du cours, David Sigos. En collaboration avec Kathrin Kraus-Ott, Linus Bruhin et Norbert Vertterli, ils se seraient réorganisés de manière constructive et auraient proposé un cours en ligne correspondant. Et les participants.es. ne tardaient pas à s’inscrire : au nombre de 101, c’étaient pour une fois pas de dalmatiens, mais des judokas et des ju-jitsukas motivés qui ont accepté le défi virtuel : « La préparation mentale est décisive pour la participation de chez-soi. Il y a plus de distractions que d’habitude. Avec un peu de planification et de discipline, on peut contrecarrer cela.», a souligné le responsable du cours.
L’équipe d’organisation a également affronté une nouvelle complexité : « Tout a dû être adapté. Pour ce cours de six heures, il a fallu plus de 30 heures de préparation », poursuit David Sigos, « Il n’y avait pas d’expériences préalables, ce qui a rendu toute chose plus difficile. Mais après quelques tests, nous étions confiants ».

Le cours devait enfin être varié et riche en contenu. Outre le travail théorique sur le thème général « des bonnes activités J+S », les participant ont également transpiré pendant deux séances intensifs d’entraînement physique. David a été content des prestations : « Tout le monde était très discipliné et, dans l’ensemble, tout s’est bien passé. Il n’y a eu pratiquement que des commentaires positifs sur le cours ». Trouver le bon équilibre dans le domaine hétérogène des participants, allant de jeunes athlètes de compétition aux judokas de plus de 70 ans, était une tâche spéciale. » Finalement, plus de 1000 entraîneurs ont pu prolonger de deux ans leur homologation J+S. Ce service de la FSJ a certainement été un succès. »

Un travail d’équipe remarquable – ce modèle conviendrait-il même aux besoins futurs ? David a tendance à rejeter cette idée en ce moment : « Pour nous, c’est clairement une solution provisoire. Nous pouvons probablement dire au nom de tous les autres que nous pratiquons un sport dans lequel nous préférons le contact direct. Nous serons donc tous heureux quand ce type de formation continue sera bientôt terminé et lorsque nous pourrons à nouveau nous rencontrer sur les tapis. »